Le Zéphyr

Pour la petite histoire…

Ce projet est le fruit d’une longue gestation. Aux origines, sans doute, l’envie d’un monde meilleur, un autre monde, avec d’autres relations que celles basées sur le profit, la compétition et la performance.

L’origine du projet de l’école Le Zéphyr est portée par notre directrice pédagogique, Iris Gallois.
L’envie d’une communication inter-personnelle basée sur l’authenticité, l’émotion, le ressenti, la prise en compte du non verbal… L’envie de changer les choses en somme. Mais pas tant que ça ! L’envie de faire la différence et de mettre en oeuvre une mission de vie.

Maria Montessori, une évidence

Et puis, un jour, une rencontre, une amitié et, alors, la volonté ! Une rencontre littéraire, sur l’étagère de la bibliothèque. Maria, une italienne, dont le nom a « le vent en poupe », dont tout le monde parle, de loin, vaguement, mais peu profondément. Une lecture captivante, déroutante : L’Enfant. Oui ! Lui ! Cet autre qui est venu bousculer ma vie… Parlons-en…

Il y a eu la naissance de mon premier enfant. Cet événement de la vie, universel, mais si intime. Ce saut dans le grand vide et surtout dans le trou béant de la peur qui vous prend par la main un jour, enfin, qui vous prend plutôt au ventre. Vous savez… cette petite boule, universelle, elle aussi…

Et puis avec cette naissance, la matrescence. La découverte de mon enfant m’invite à la découverte de mon moi, toujours enfant. Et alors surgit l’écoute, profonde, intime, de ce que je suis, de mes limites , de mes incapacités, mais aussi … SURTOUT…de tout mon potentiel. La capacité de résistance à la fatigue, la patience, le dévouement, la résilience, la capacité de rebondir, de m’adapter, de réessayer, la bienveillance et l’amour. La vie est une formidable aventure ! Et cette phrase de Maria « Libérez le potentiel de votre enfant et vous changerez le monde avec lui »…

La révélation… Ou plutôt la fin de la boucle. Le lien dans ma vie passée, présente et future.

École Le Zéphyr à Nevers ©Thierry Bonnat

Alors, débute un travail de recherche qui vient mettre du sens sur le parcours de ma vie et vient faire écho à mon enfance. D’autres rencontres, d’autres amitiés, bien réelles cette fois ci, d’autres liens.

Le projet d'une vie

Il y a 34 ans mes parents m’ont offert eux aussi le cadeau de la vie. Ils m’ont désirée, attendue, souhaitée, portée et aimée. Mes parents étaient du genre baroque, le genre qui s’engage dans la jeunesse associative par conviction, le genre qui croit que la formation pour être de qualité doit défendre un idéal philosophique et spirituel. Le genre qui retourne sur les bancs de la fac après 40 ans pour «faire mieux». Le genre qui se passionne et qui transmet, le genre qui vous embarque dans ses aventures et qui fait de votre vie une épopée romanesque. Mon projet est sans doute né, là, avec eux.

Un projet qui s’est renforcé au gré des circonstances de la vie

Une autre naissance. Celle de ma petite sœur. Un autre enfant… Un autre schéma, une autre communication. Et puis un handicap…sa petite casserole remplie de tendresse et de merveilleux dons.

Une histoire familiale. Mon histoire, issue d’un passé de «révolutionnaires», du moins de maquisards en tout genre, en allant du Morvan jusqu’à la Kabylie. Et des femmes ! Des femmes charismatiques, inoubliables, des «rebelles», toutes dans leur genre différentes, des résistantes, des empêcheuses de tourner en rond. Inspirantes.

Une passion également. Celle de la nature et particulièrement de la défense et de la sauvegarde de la faune qui la compose. J’ai compris depuis longtemps que le «nerf de la guerre», en la matière, serait l’éducation.

Pratiquez l’humanitaire comme religion, soyez humain c’est ce que vous êtes, devenez humaniste le monde en a besoin.
Cécilia Chéneau

Des voyages qui ont forgés mes convictions

La découverte d’autres horizons. Le Canada anglophone tout d’abord. Et sa profonde bienveillance envers la jeunesse. Son respect pour la liberté de simplement «être» de chacun et son système éducatif basé sur le développement de soi pour mieux s’offrir au monde comme un don.

Le Burundi ensuite. Le plus petit pays d’Afrique, avec un cœur gros comme ça !!!! La découverte de l’altérité, de l’abandon, de la pauvreté… La découverte de la simplicité!
Un engagement. Le pas de l’espérance qui m’invite à témoigner qu’une autre voie est possible.

Un cursus, un métier

L’Université. Enfin la possibilité de m’épanouir loin d’un système compétitif et réussir juste pour moi. Arriver alors en doctorat et me passionner pour la recherche… Deux enfants plus tard, je n’ai pas dit mon dernier mot ! Mes travaux en Droit sur l’éducation à la citoyenneté par le débat réflexif à visée philosophique ne resteront pas lettre morte.

Un métier. Parce que professeur des écoles c’est ce que je fais et pas ce que je suis, et que je crois profondément, comme Jaurès, que l’on enseigne uniquement ce que l’on est, est arrivée l’envie furieuse d’ambitionner un autre possible, fait de relations affectives entre l’enseignant et l’élève.

Une pause. L’envie de voir grandir mes enfants, de les accompagner et m’autoriser à prendre le temps. Le partager en famille aussi, et vivre l’expatriation sans aucune autre ressource que le partage.

Trois diagnostics. Deux enfants à haut potentiel… Une histoire de génétique transmissible… Non adaptés au système, hypersensibles mais profondément heureux ensemble !
Un reproche. «On a toujours fait comme ça». Le refus de la résignation ! L’envie de renouveau! L’assurance que l’on peut faire autrement !
Alors voilà ! Pour vous sentir libre, vous aussi, dans ce que vous êtes, ce que vous voulez pour vous, pour vos enfants, pour mettre en conformité vos valeurs avec vos envies, je vous propose mon Alter-Native. Une idée de l’éducation, parmi tant d’autres, à partager et à vivre avec vous.

Une alter-native

Je ne propose pas un «mieux», je ne propose pas une «révolution», je ne propose pas une «revendication». Je veux juste parler de cœur à cœur avec chaque enfant pour que son potentiel lui soit révélé et qu’à travers ça, à travers ce qu’il lui en restera, il puisse changer SON monde.

Le Zéphyr, un nom fort en significations

École Le Zéphyr à Nevers

Pour comprendre notre choix il faut aller fouiller du coté de la Grèce. Dans sa mythologie qui a l’intelligence des métaphores subtiles.

Le nom Zéphyr, étymologiquement, provient de « zophos », région obscure, plus communément appelée l’Ouest. Zéphyr est la personnification du vent de l’Ouest.

L’Ouest. Cette région souvent méconnue, qui attire toutes les curiosités, les ferveurs et des élans de courage. On part communément à la conquête de l’Ouest, à la conquête de l’inconnu et on y va en portant les plus beaux espoirs. Là bas, se trouvent les plus belles promesses.

Zéphyr est le fils d’Éole, le maître des vents, celui qui donne une direction et une force et d’Éos, l’Aurore, le jour nouveau, la lumière qui revient, l’espoir qui renaît.

Le Zéphyr, ce vent doux et léger, comme le décrit Homère dans son Odyssée, est aussi cette brise tiède qui annonce la fonte des neiges et l’arrivée du printemps, du renouveau. Chaque bourgeon est appelé doucement à sortir de la pétrification dans laquelle l’hiver et le froid ont pu le plonger.

On lui attribue comme royaume les lieux où se lève l’étoile du soir, où le soleil éteint ses derniers feux. Il habite donc au coeur de la nuit, au milieu des étoiles, là où le soleil, l’astre le plus brillant du firmament, se couche. Il est porteur de repos, de paix, d’une assurance tranquille.

Zéphyr est aussi le père d’Eros, dieu de l’amour et de Carpos, le fruit.

Nous nous reconnaissons dans cette image. Agir dans l’amour, dans la paix et la tranquillité.

Être la voix d’un changement doux et léger, d’une promesse qui porte du fruit vers un futur perfectible encore inconnu.